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Moins de morts mais plus d’accidents

 

Moins de morts mais plus d’accidents, c’est ce qui ressort du bilan 2014 de la sécurité routière. Le 3 février, le préfet a présenté le détail de ce bilan à la presse ainsi que les actions qui seront conduites en 2015 pour améliorer la sécurité sur les routes de l’Orne.

Si le nombre des tués a diminué en 2014 (21 morts contre 26 en 2013), le nombre des blessés est passé de 152 à 204 et celui des accidents de 129 à 155. Ce bilan traduit sans aucun doute un relâchement des automobilistes

Février, avril, juin et septembre n’ont enregistré aucun tué, contrairement au mois d’octobre (4 tués). Les week-ends, les jours fériés et veille de jours fériés sont les plus meurtriers (57% des accidents mortels). Un tiers des accidents corporels ont lieu entre 16h et 19h (sorties de travail).

Il y a peu d’évolution par tranche d’âge (8 tués parmi les moins de 24 ans contre 9 en 2013 et 9 tués dans la tranche 24 à 64 ans, chiffre identique à celui de 2013), hormis pour les plus de 65 ans (4 tués, contre 8 en 2013).
Les 18-24 ans qui représentent 7% de la population ornaise, sont responsable du quart des accidents mortels.

Principale cause des accidents, le défaut de maîtrise

Parmi les causes principales des accidents, le défaut de maîtrise arrive en tête (38% contre 53% en 2013). Viennent ensuite le refus de priorité (34%) et l’alcool (16%). A noter la progression du nombre des accidents sous l’emprise de stupéfiants (10%, contre 3% en 2013).

Prévention et répression des conduites à risques

En 2014, 51 actions ont été financées dans le cadre du plan départemental d’action et de sécurité routière pour un montant de 38 710 €.
Les principales thématiques couvertes par le PDASR sont le risque routier professionnel, la sécurité des séniors, des scolaires, des deux roues motorisés et la prévention des conduites addictives (alcool et stupéfiants). Le plan est décliné à travers des actions déployées par l’État et ses partenaires (collectivités territoriales, associations, chambres consulaires).

La sécurité routière passe également par la présence des forces de l’ordre sur les routes. Les contrôles portent sur l’alcoolémie, les stupéfiants et l’usage du téléphone ou autre distracteurs de conduite.

En un peu plus de 40 ans le nombre de morts sur les routes de France a été divisé par 5. Le plan d’actions pour la sécurité routière présenté le 26 janvier par le ministre de l’Intérieur vise à faire passer le bilan annuel des victimes de la route sous la barre des 2000 morts en 2020.

http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Securite-routiere-26-nouvelles-mesures

 
 
 

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