La France est actuellement (30 janvier 2020) indemne d'influenza aviaire.

L'agence nationale d'évaluation de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) évalue les risques éventuels.

Retrouvez la lettre d'information aux maires de l'Orne :

Pour rappel, en cas de niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène sur l'ensemble du territoire de la France métropolitaine, des mesures de sécurité doivent être appliquées pour les élevages non commerciaux (basses-cours) :

• un confinement ou une pose de filets : cette obligation permet d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages pour toutes les basses-cours. Aucune dérogation n'est possible ;

• l'application des mesures de biosécurité strictes telles que définies par l’arrêté du 8 février 2016 : également pour toutes les personnes susceptibles de rentrer dans les basses cours ;

• une surveillance clinique renforcée : ainsi toute mortalité, chute de ponte, baisse de consommation d'eau ou d'aliment doit faire l'objet d'une déclaration immédiate à un vétérinaire et à la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de l'Orne (DDCSPP 61).

Consultez .

Au-delà des élevages non commerciaux, d'autres mesures s'appliquent pour éviter tout contact avec la faune sauvage et également entre les différents détenteurs de volailles ou autres oiseaux captifs. Il s'agit de l'interdiction de tout rassemblement de volailles vivantes, en particulier les marchés : les rassemblements peuvent avoir lieu si des dispositions sont mises en œuvre pour réduire les risques de contamination par les oiseaux sauvages d'eau (oiseaux de la faune sauvage susceptibles d'êtres sensibles à l'influenza aviaire) d'une part et par contact avec d'autres éleveurs/détenteurs de volailles d'autre part.

En savoir plus sur le site du Ministère de l'Agriculture

http://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-strategie-de-gestion-dune-crise-sanitaire.

En cas d'épizootie, l'implication de tous les détenteurs de volailles, qu'ils aient ou non une activité commerciale est essentielle à l'arrêt de la propagation de nouveaux virus. Elle permet d'éviter l'installation de virus sur notre territoire et de protéger les élevages contre les risques qu'il représente.