Vaccination contre la FCO (fièvre catarrhale ovine) : mobilisons-nous !

Mis à jour le 03/12/2013

La baisse du taux de vaccination des ovins, bovins et caprins observée en 2011 constitue un risque de retour de la maladie et de répercussions économiques pour les éleveurs. Une mobilisation de tous est donc aujourd’hui indispensable.

La fièvre catarrhale ovine (FCO) est une maladie virale, transmise par des insectes vecteurs du type Culicoides (moucherons) aux ruminants domestiques (ovins, bovins, caprins) et sauvages. Cette maladie est strictement animale : elle n’affecte pas l’homme et n’inspire donc aucune inquiétude ni pour la population, ni pour le consommateur, mais ses répercussions économiques sont importantes.

Les deux campagnes de vaccination obligatoire ont permis de réduire significativement le nombre de foyers et les pertes économiques, mais la baisse du taux de vaccination observée en 2011 lors de la campagne de vaccination volontaire constitue un risque de retour de la maladie.

Pourquoi vacciner contre la FCO ?

parce que la vaccination a fait la preuve de son efficacité ces 3 dernières années
pour limiter les pertes économiques dans les élevages touchés
pour faciliter les échanges d’animaux au sein de l’Union européenne et les exportations vers les pays tiers
pour permettre à la France continentale de retrouver son statut indemne de FCO et ainsi consolider le commerce international des animaux.

Pour en savoir plus

  • sur les arguments en faveur de la vaccination : lire le communiqué de presse du ministre de l'agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire